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Six, sept, huit, je n'ai bientôt plus de vie...

8 mai 2014

Commencement...

Je suis Maggie. Ou autrement appelée, la Terre.

Je reste celle qui vous hante, celle qui est toujours auprès de vous.
Celle à qui vous pensez nuit et jour sans le savoir.
Celle en qui vous croyez sans avoir besoin d'une foie.
Votre seule confidente, mais vous ne vous en rendez pas compte.
Votre seul problème, mais vous ne le remarquez que très peu.
La seule cause de vos souffrances. La seule raison de vos bonheurs.
La seule qui vous donne tout.
La seule qui vous offre ce que vous aimez vraiment.
Probablement la seule qui vous ai réellement donné la vie.
La seule qui rend votre vie meilleure en dépit de son propre bien-être.

Tout a commencé lorsque vous êtes arrivés. Heureuse, je vous ai offert les plus belles fontaines, les plus beaux lacs ! Des paysages les plus merveilleux aux trésors les plus précieux.
Je vous ai donné mon amour, mes bienfaits, mon or. J'ai tout fait pour que vous ne manquiez de rien. Peut-être ai-je été trop aimable ? Après tout, comment ne pas chérir ses enfants.

Puis vous avez tué vos frères de sang pour les manger. Vous avez laissé les plus belles plantes que je vous offrez pour vous attaquer à mes oiseaux, puis mes biches, puis tous mes autres enfants innocents.
J'ai été tolérante. J'ai pensé que ce serait peut-être mieux ainsi. Mais vous m'avez fait mal, saccagé mes racines, brûlé mes forêts, fais disparaître vos frères. Des espèces entières ont disparu. J'ai encore toléré ça, vous aviez l'air si heureux. Mais vos frères se sont débattus, vous ont attaqué, vous les avez menacé, vous les avez tué pour décorer vos chambres. Vous avez arraché des cornes pour les accrocher à vos portes. 

Le temps est passé. J'ai voulu être plus ferme, vous faire comprendre que ce que vous faisiez été mal. Je vous ai envoyé des messages, des vagues, de la terre et même du feu pour vous avertir. Mais vous m'avez menacé. Puis vous avez battus mes poules, tué mes loups, souillé mes cochons et corrompus mon propre corps. Vous m'avez déformé pour votre bien-être. Vous m'avez rasé pour votre confort. 

Et aujourd'hui vous me tuez. 

Je vous avez dis que ce serait dangereux, je vous avez dis que ça ferait mal à tout le monde, que même moi ne pourrez rien y faire à la fin. 

Mais rien n'est encore trop tard. Pensez à moi, pensez à vos frère, les animaux.

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Six, sept, huit, je n'ai bientôt plus de vie...
  • C'est quand on a touché le fond qu'on se rend compte qu'on est vraiment très bas. C'est quand notre vie en dépend qu'on sauve celle des autres. C'est quand on entend ce genre d'insultes qu'on essaie de changer. C'est quand je suis là que vous êtes bien!
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